« Ces visites s'inscrivent dans une dynamique de renforcement des liens historiques de bon voisinage, d'amitié fraternelle, de solidarité et de coopération multiforme », a-t-elle déclaré mercredi dans un communiqué.
Depuis son investiture début avril, M. Faye a déjà fait de nombreux déplacements en Afrique de l'ouest, chez plusieurs de ses voisins, mais aussi en Côte d'Ivoire et au Nigeria.
Son déplacement jeudi sera sa première visite au sein de l'AES, une alliance qui compte le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois pays gouvernés par des régimes militaires arrivés au pouvoir par des coups d'Etat.
En janvier, ces trois pays, qui ont tourné le dos à la France, avaient annoncé leur retrait de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao) qu'ils accusent notamment d'être inféodée à Paris et de ne pas assez les soutenir dans la lutte contre les jihadistes.
Bassirou Diomaye Faye, panafricaniste de gauche de 44 ans, élu en promettant la rupture avec l'ancien système, a dit vouloir faire « revenir », au sein de la Cedeao ces trois pays.
La semaine dernière, lors d'une visite à Accra, le président ghanéen Nana Akufo-Addo lui a demandé de jouer un rôle dans la résolution de la crise entre l'AES et l'organisation régionale.
Samedi, il s'était rendu en Guinée, où il a rencontré le général Mamadi Doumbouya qui a pris le pouvoir en septembre 2021 par un coup d'Etat.
Sur le plan régional, les deux chefs d'Etat ont dit « partager la même vision, ont mis un accent particulier sur la promotion du panafricanisme et de l'intégration sous-régionale ».